Jekyll2023-01-18T14:37:23+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/feed.xmlBlog personnel de Jérémy LecourSysadmin et développeur web, facilitateur/leader humain et technique chez Evolix.Donner son sang, son plasma, ses plaquettes2022-12-22T00:00:00+01:002022-12-22T00:00:00+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2022/12/22/don-de-sang-plaquettes-plasma<p>Je donne régulièrement mon sang depuis quelques années. Je suis <strong>O-</strong> donc c’est bien recherché. Pour la première fois, j’ai donné <a href="https://dondesang.efs.sante.fr/articles/Le-don-de-plasma">plasma</a> et <a href="https://dondesang.efs.sante.fr/articles/le-don-de-plaquettes-en-parle">plaquettes</a>.</p>
<p>L’<a href="https://dondesang.efs.sante.fr/">EFS</a> me traque depuis longtemps pour que je donne des plaquettes mais c’est trop long pour mon emploi du temps habituel donc j’avais reporté jusque là. Et plusieurs personnes m’ont dit que c’était inconfortable, surtout le retour après la séparation du plasma et des plaquettes donc je n’étais pas si pressé que ça.<br />
À l’occasion de quelques jours de congés j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai transformé mon rendez-vous régulier de don de sang en don de plaquettes et plasma.</p>
<p>Avant le traditionnel formulaire avec les questions de santé, on m’a fait un petit prélèvement de sang pour vérifier que tout va bien (fer, plaquettes…). Tout était OK pour moi donc on m’a installé. Je pensais faire juste les plaquettes, mais ils pont pris aussi le plasma ; 1 pierre, 2 coups.</p>
<p>Le principe est de prélever du sang, de le passer à la centrifugeuse pour séparer le plasma et les plaquettes (qui vont dans des poches dédiées) et l’hématocrite que l’on renvoie dans le bras par la même aiguille. Un écran donne toutes les infos en temps réel : prélèvement ou retour, pression, temps écoulé, volumes collectés. Selon les mesures du prélèvement initial, la machine calcule ses paramètres. J’étais parti pour 75 minutes de don.</p>
<p><img src="/blog/assets/machine-prelevement-plaquettes-plasma.jpeg" alt="Installation de prélèvement de plasma et plaquettes" class="center-image" /></p>
<p>Le premier retour de sang est surprenant : une sensation bizarre dans le coude, mais aucune douleur. Il faut masser une balle molle pendant tout le temps pour maintenir une bonne pression.</p>
<p>Au bout d’un moment j’ai eu froid. C’est normal, mais pour le confort et surtout pour éviter que les vaisseaux ne se contractent il faut se réchauffer.<br />
Le prélèvement entraîne aussi une chute de calcium, avec des picotements dans les lèvres ou un goût de fer selon les gens, mais un petit cachet de complément fait disparaître ça très vite.<br />
Comme d’habitude avec les dons de sang… il faut bien s’hydrater pour la fluidité du sang, et donc ne pas oublier de passer aux toilettes avant de commencer. Malgré ça, l’effet diurétique du don m’a surpris vers la fin et les 15 dernières minutes étaient difficiles.</p>
<p>Il paraît que ça fatigue pas mal, mais 24h plus tard, je ne me sens pas vraiment plus fatigué que d’habitude.</p>
<p>Le technicien a été adorable. Il a répondu à toutes mes questions de curieux, m’a expliqué à quoi m’attendre sur les effets…<br />
Toute l’équipe a été aux petits soins avant/pendant/après. Ils font tout pour que le don soit confortable.</p>
<p>Le temps de prélèvement était parfait pour que je regarde une série (j’ai démarré <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Sandman_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)">Sandman</a>). On m’a même prêté un support pour mon téléphone. S’il ne fallait pas masser la balle, j’aurais même pu faire une sieste ;)</p>
<p>Au final <strong>tout s’est hyper bien passé</strong> et j’en ressort content d’avoir donné un peu de temps et de sang pour <strong>sauver des gens</strong>. J’ai pris mon prochain rendez-vous de don de sang et ils me reverront probablement pour du plasma et des plaquettes lors des prochaines vacances.</p>Je donne régulièrement mon sang depuis quelques années. Je suis O- donc c’est bien recherché. Pour la première fois, j’ai donné plasma et plaquettes.HAProxyConf 20222022-11-11T00:00:00+01:002022-11-11T00:00:00+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2022/11/11/haproxyconf-2022<p>J’ai été orateur à la conférence HAProxyConf 2022 à Paris. Ça a été un immense challenge pour moi. Je vous raconte.</p>
<p><img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/front-slide.png" alt="Diapo d'introduction pour ma présentation à HAProxyConf 2022" class="center-image" /></p>
<p>Tout le contenu que j’ai utilisé est dispo dans <a href="https://gitea.evolix.org/evolix/haproxyconf-2022/">un dépôt GIT</a> (diaporama, configuration complètes, images…). <a href="https://www.youtube.com/watch?v=3HJUrcEWsl8">La vidéo est disponible sur Youtube</a>.</p>
<h2 id="la-proposition">La proposition</h2>
<p>En juillet 2022, <a href="https://twitter.com/jlecour/status/1548360151073038338">j’ai cité</a> un Tweet de <a href="https://twitter.com/nixcraft">@nixCraft</a>, pour mentionner l’utilisation du « PROXY protocol » dans un contexte de proxification de service web.</p>
<p>Deux jours plus tard j’ai un message de <a href="https://twitter.com/haproxy">@HAProxy</a> m’invitant à faire une proposition de présentation pour la conférence HAProxyConf prévue pour novembre à Paris.</p>
<p>HAProxy est un logiciel qu’on utilise beaucoup chez <a href="https://evolix.com">Evolix</a> et que j’apprécie particulièrement. Il est présent dans de nombreuses infrastructures mises en place pour nos clients. Mais surtout il est un composant majeur de notre solution « Boost », un accélérateur web, une sorte de CDN (sans la répartition géographique).</p>
<p>À regret je n’avais pas participé à l’édition 2019 à Amsterdam à cause notamment du coût (trajet, hôtel, ticket d’entrée…) mais là l’occasion était rêvée.</p>
<p>Grégory et moi avons récemment travaillé sur une présentation dédiée aux load-balancers et au cache HTTP (très inspirée de ce qu’on fait dans Boost). Elle a été présentée à la conférence <a href="https://cesar.resinfo.org/spip.php?article164">VVT</a> et le sera à nouveau au <a href="https://cfp.capitoledulibre.org/cdl-2022/talk/YK89LU/">Capitole du Libre</a> à Toulouse (une vidéo sera probablement disponible). J’avais envie de pousser plus loin les détails techniques liés à quelques fonctionnalités internes de HAProxy et Varnish, pour un auditoire déjà familier avec les bases.</p>
<p>J’ai souvent <a href="/blog/presence/">présenté dans des conférences</a> assez variées, mais presque toujours en français. Les 2 rares exceptions en anglais étaient à <a href="https://www.youtube.com/watch?v=F8hH_5LKrQY">RuLu 2013</a> (en solo) et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_b1nCMtIOTY">DebConf 2017</a> (avec Grégory), pour un résultat pas totalement satisfaisant à mon goût.</p>
<p>Je me sentais tout à fait capable de préparer un contenu pertinent, je n’avais plus qu’à surmonter la difficulté de le faire en anglais.</p>
<p><em>Challenge accepted!</em></p>
<p>Début septembre, <a href="https://twitter.com/jlecour/status/1569924014855913472">j’ai eu confirmation de l’acceptation</a>. Plus moyen de reculer.</p>
<p>Tout de suite j’ai compris que j’avais à faire à une organisation professionnelle : rétro-planning des moments importants, visio pour échanger questions/réponses à l’oral, proposition de gabarits de diaporama, proposition de session de répétition en ligne, prise en charge financière et logistique du transport et de l’hébergement pendant la conférence… Ça s’est avéré à la fois rassurant et stressant.</p>
<h2 id="la-préparation">La préparation</h2>
<p>Le repère approximatif dont j’ai souvent entendu parler – <strong>1 heure de préparation pour 1 minute de présentation</strong> – s’est encore vérifié, au minimum. Je n’ai pas compté précisément, mais entre le travail d’écriture linéaire en français qui a servi à structurer le contenu, la traduction en anglais, la création d’images et diagrammes, la préparation des diapos et des notes du présentateur, le façonnage des extraits de configuration et enfin les nombreuses répétitions à voix haute… j’ai bien passé mes 30 à 50 heures de préparation.</p>
<p>C’est bien ce temps là qu’il m’a fallu pour commencer à me sentir plus ou moins à l’aise avec ce que j’avais à dire, dans quel ordre, sans réciter par cœur, sans lire bêtement mes notes et sans chaque fois tenter d’improviser un peu et buter sur la construction des phrases.</p>
<p>J’ai tout de même constaté l’évolution bien connue du niveau d’aisance. D’abord on dit n’importe quoi, on bloque toutes les 2 phrases. Ensuite ça commence à rentrer, on réussit à faire des répétitions avec un flot verbal correct et une gestuelle corporelle détendue. Puis en se croyant à l’aise on se concentre un peu moins, on retombe dans des tentatives d’improvisation, et la qualité du résultat baisse. Et finalement on se recentre et on retrouve confiance dans la capacité à bien faire. Par contre, reste jusqu’au bout la peur de merder le jour même, sur scène avec des lumières et des dizaines/centaines de personnes fixés sur soi.</p>
<p>Les orateurs avaient la possibilité d’arriver la veille, pour faire quelques essais et prendre des repères sur la scène. Pas moyen de rater cette occasion. Et c’était parfait pour se rassurer. J’ai passé deux heures avec les autres orateurs à monter quelques minutes sur scène, bien prendre en main le cliqueur et l’organisation des écrans de contrôle, se familiariser avec les caméras, les spots… Le faire pour de vrai le lendemain matin était presque devenu une formalité. Presque.</p>
<h2 id="la-présentation">La présentation</h2>
<p>Le diner des orateurs – tradition des conférences – était aussi un super moyen de briser la glace, se mettre à fond dans le bain de l’anglais, et voir que tous les autres sont aussi morts de trouille que soi. Ce petit lien confraternel éphémère qui se crée, pousse ensuite de s’encourager avant de monter sur scène, se féliciter à la descente, et avoir le sentiment qu’on n’est pas seul dans cet exercice aussi jouissif qu’effrayant.</p>
<p>Dans la programmation, j’étais le premier orateur non « interne » HAProxy ; un brin stressant de passer après des têtes d’affiche. En passant après la première pause café, j’ai pu m’équiper tranquillement (micro, cliqueur…) et satisfaire mon petit rituel déstressant : passage aux toilettes, une petite “vocalise” en coulisse pour s’éclaircir la voix et quelques “jumping jacks” pour faire rapidement monter le cardio et diluer l’adrénaline.</p>
<p>Sur scène, on sourit, on regarde surtout les gens et un peu ses notes. On ne tourne pas le dos au public, on ne met pas ses mains dans ses poches ni dans son dos, ni croisées devant. On parle doucement, en prenant bien sa respiration, et en prenant si possible une gorgée d’eau entre chaque partie importante.
Pendant les questions on écoute bien, pour ne pas répondre à côté, mais on n’hésite pas à dire « je ne sais » ou « ça mérite une discussion plus longue ».</p>
<p>Une fois le moment fatidique passé, on peut enfin souffler, détendre le nœud qu’on a dans le ventre et profiter du plaisir de l’accomplissement.</p>
<p><em>Achievement unlocked!</em></p>
<p>L’avantage de passer tôt dans le programme c’est qu’on peut profiter beaucoup plus sereinement du reste de l’événement. J’ai pu écouter attentivement plusieurs présentations, mais surtout passer de vrais moments avec des personnes compétentes et agréables, à discuter de sujets techniques.
Au delà des présentations (souvent disponibles en ligne après-coup), c’est surtout la possibilité des rencontres qui me motive à aller dans ces événements. Discuter de ce que font d’autres personnes avec des outils que je connais (ou pas), partager des connaissances que j’ai et éventuellement avoir des retours constructifs sur ce que j’ai pu présenter.</p>
<p>Je ressors de cette expérience avec la grande satisfaction d’avoir accepté un challenge nouveau – qui m’a coûté de vrais efforts – et d’avoir atteint l’objectif : transmettre des connaissances, d’une manière correcte.</p>
<p>Ça me donne envie de remonter la barre pour une prochaine fois ; potentiellement le FOSDEM – une autre de mes conférences favorites – ou une DebConf pour faire mieux que la fois d’avant.</p>
<h2 id="des-remerciements">Des remerciements</h2>
<p>Merci à ma compagne et mes enfants qui ont supporté mon stress, mon attention ultra-sélective et mon absence pendant les quelques jours de déplacement…</p>
<p>Merci aux organisateurs de la conférence qui ont fait le pari d’accepter ma proposition, qui ont organisé un accueil confortable et chaleureux et qui m’ont permis de participer à un événement très riche en nouvelles connaissances (humaines et techniques).</p>
<p>Merci aux personnes rencontrées sur place, avec qui j’ai passé de très bons moments.</p>
<p>Merci à toutes les personnes (en particulier mes collègues) qui m’ont soutenu, encouragé et félicité.</p>
<h2 id="quelques-photos">Quelques photos</h2>
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<a href="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-01.jpg">
<img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-01.thumb.jpg" alt="Photo de scène pendant HAProxyConf 2022" loading="lazy" />
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<img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-04.thumb.jpg" alt="Photo de scène pendant HAProxyConf 2022" loading="lazy" />
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<img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-06.thumb.jpg" alt="Photo de scène pendant HAProxyConf 2022" loading="lazy" />
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<img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-07.thumb.jpg" alt="Photo de scène pendant HAProxyConf 2022" loading="lazy" />
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<img src="/blog/assets/haproxyconf-2022/photo-08.thumb.jpg" alt="Photo de scène pendant HAProxyConf 2022" loading="lazy" />
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<p><span class="image-caption">Photos: HAProxyConf, tous droits réservés</span></p>
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<p><em>Modification du 15 novembre 2022</em></p>
<p>J’ai proposé ce sujet pour l’édition 2023 du FOSDEM (celle qui a lieu dans 10 semaines), dans 2 variantes.</p>
<p>Une version « main track » de 50 minutes, avec des contenus que j’avais prévus initialement mais que j’ai du retirer pour les 40 minutes de HAProxyConf.<br />
Une version « lightning talk » de 15 minutes, avec beaucoup moins de détails, mais qui donne une idée d’ensemble intéressante.</p>
<p>Il y a beaucoup de propositions pour le FOSDEM, donc la concurrence est rude. Si c’est pas cette année, ça sera une prochaine.</p>
<hr />
<p><em>Modification du 23 novembre 2022</em></p>
<p>HAProxy a publié <a href="https://www.haproxy.com/blog/haproxyconf-2022-recap/">un article sur son blog</a> pour faire un récap de l’événement. C’est assez détaillé.</p>
<hr />
<p><em>Modification du 25 novembre 2022</em></p>
<p>En mai 2019 on a organisé la mini-DebConf à Marseille. Quelques jours après j’ai commencé la rédaction d’un article rétrospectif. Il est resté à l’état de brouillon pendant plus de 3 ans. Je l’ai dépoussiéré et <a href="/blog/2019/06/06/mini-debconf-marseille-2019/">publié</a>.
J’y ai (re)découvert que j’avais été « maître de cérémonie » en anglais. J’avais complètement oublié. Et dans ce brouillon j’ai trouvé un « ressenti », pas très bien écrit mais assez similaire à celui que j’ai eu après cette HAProxyConf. Extrait :</p>
<blockquote>
<p>J’ai eu 2 fois l’occasion de faire des présentations en anglais devant des gens (<em>a fortiori</em> des gens que j’estime et sur qui j’ai envie d’avoir un effet positif). Chaque fois j’ai énormément travaillé mon texte, répété à l’usure, jusqu’à être dans un mode plus théâtral que naturel ou spontané. Le stress a été énorme et accompagné d’un sentiment proportionnel de soulagement une fois le moment passé.<br />
Pour cette mini-DebConf où j’ai fait le MC, je ne m’étais pas spécialement préparé (à part mes diapositives) ni répété ce que je voulais dire ou comment tourner mes phrases. J’avais clairement en tête le fond (aidé de mes supports) mais pas du tout la forme. Pourtant j’ai eu à transmettre en anglais un message important à plusieurs dizaines de personnes. Objectivement l’exercice était le même, l’enjeu était similaire.<br />
Je suis sûr d’avoir fait plein de fautes d’anglais, j’ai probablement bafoué pas mal de règles du bon présentateur, mais il paraît que ça passait plutôt bien et puis je ne me suis pas senti perdu ni ridicule. J’ai probablement une leçon personnelle à tirer de ça, pour mes prochaines présentations, en particulier celles en anglais.</p>
</blockquote>
<p>Si j’avais relu ça avant de préparer HAProxyConf, ça aurait pu m’aider à relativiser.</p>J’ai été orateur à la conférence HAProxyConf 2022 à Paris. Ça a été un immense challenge pour moi. Je vous raconte.Je quitte Dropbox2020-05-17T00:00:00+02:002020-05-17T00:00:00+02:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2020/05/17/je-quitte-dropbox<p>Un service de moins où j’ai des données personnelles.</p>
<p>J’ai un compte Dropbox depuis l’ouverture du service. J’ai profité de tranches de 500 Mo offertes pour le “parrainage” de quelques personnes.</p>
<p>La simplicité avec laquelle on pouvait avoir une synchro entre l’espace web, l’ordinateur personnel et le téléphone m’a rapidement séduit. J’y ai surtout placé des documents auxquels je voulais pouvoir accéder rapidement de n’importe où : copies de papiers d’identité, documents de voyage…</p>
<p>L’intégration avec des services tiers était aussi un plus ; copie des photos envoyées à Instagram, envoi automatique des livres achetés chez Pragmatic Programmers (un excellent éditeur, soit dit en passant !) et de nombreuses autres intégrations possibles.</p>
<p>Dans ma démarche de reprise en main de mes données personnelles, ça faisait longtemps que j’avais identifié ce service comme très problématique. J’y ai sciemment déposé des documents sensibles qu’avec le recul je n’aurais jamais du y déposer, en particulier des données très personnelles (santé, impots, finances personnelles…).</p>
<p>Je ne voulais cependant pas renoncer aux fonctionnalités proposées par Dropbox. Il me fallait donc un remplaçant. C’est Nextcloud qui a répondu à mes attentes, et bien plus.</p>
<p>J’ai déjà un serveur (actuellement une VM hébergée chez Evolix) que je gère de A à Z, sur laquelle j’ai ce blog perso mais aussi quelques services à usage familial. L’installation est simplissime pour un sysadmin, et je pense très abordable pour une personne débrouillarde.</p>
<p>En peu de temps j’avais un équivalent de Dropbox, avec une infinité (théorique) d’espace disponible, une intégration Webdav avec mon ordinateur personnel, une synchro avec mon téléphone…</p>
<p>J’ai rapidemement testé quelques “applications”, telles que OnlyOffice (équivalent à GoogleDoc), Sondage (équivalent à Doodle), Task (un gestionnaire de todo-list) et c’est vraiment cool. Je n’y gère pas mes mails, mon calendrier et mes contacts, mais c’est proposé par défaut.</p>
<p>Le partage de documents va devenir encore plus facile en famille, entre amis ou dans un cadre associatif.</p>
<p>Un de moins. Il me reste principalement Instagram (compte privé avec juste quelques photos non personnelles) et Gmail (qui n’est plus mon mail principal).</p>Un service de moins où j’ai des données personnelles.mini-DebConf Marseille 20192019-06-06T00:00:00+02:002019-06-06T00:00:00+02:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2019/06/06/mini-debconf-marseille-2019<p>Les 25 et 26 mai 2019 se tenait la <a href="https://minidebconf-mrs.debian.net">mini-DebConf Marseille</a>.</p>
<blockquote>
<p>Les mini-DebConfs sont des événements organisés par la communauté pour aider les personnes intéressées par le projet Debian à se rassembler, partager et travailler ensemble. Elles sont plus courtes, plus simples et plus fréquentes que les DebConfs annuelles.</p>
</blockquote>
<p>Je ne vais pas raconter le déroulement de la conférence, <strong>Grégory</strong> l’a très bien fait sur <a href="http://gcolpart.evolix.net/blog21/mini-debconf-marseille-2019-fr/">son propre blog</a>. Je vais plutôt partager mon ressenti et l’état d’esprit derrière cette organisation et le déroulement de l’événement.</p>
<h2 id="la-naissance-de-lidée">La naissance de l’idée</h2>
<p>Depuis de nombreuses années – probablement « Paris on Rails » en 2006 – je participe à des conférences autour des logiciels et technologies (souvent libres) que j’utilise. J’y ai toujours trouvé un esprit communautaire (au sens de ce qui nous rassemble) qui m’a beaucoup influencé.</p>
<p>J’ai souvent été dans les rangs des salles de conférences, et de temps en temps j’ai aussi été sur scène en tant qu’orateur. L’expérience est évidemment très différente mais les deux positions apportent des choses très complémentaires.</p>
<p>En 2013 j’ai organisé à Marseille un « Global Day of <a href="/blog/2013/10/27/participer-a-une-coderetreat/">Code Retreat</a> ». Ça a été ma première tentative d’organisation : trouver une vingtaine de participants, les nourrir, les guider dans les activités créatives, financer tout ça… J’ai été aidé pour la partie “coaching” mais j’ai géré l’organisation tout seul.<br />
Il ne s’agissait que d’une journée, avec un public très réduit, mais la charge de travail et la diversité des tâches m’ont clairement appris qu’il ne fallait pas se lancer là dedans tout seul. On m’avait prévenu, mais je voulais me prouver que j’en étais capable.</p>
<p>En 2017, une bonne partie de l’équipe Evolix participait à la DebConf de Montreal. Il s’agit d’une conférence qui réunit plus de 500 personnes – venues du monde entier – autour du <a href="http://debian.org">projet Debian</a> (la meilleure et une des plus anciennes distributions GNU/Linux).<br />
Une semaine complète dans les locaux d’une université, des dizaines de présentations (dont <a href="/blog/presence/">la nôtre</a>), une logistique technique, repas et hébergement franchement complexe. J’étais impressionné par l’ampleur de l’événement et surtout par l’effet humain.<br />
Ce genre de conférence est un formidable catalyseur. On y rencontre des gens très différents mais tous avec les mêmes objectifs. La diversité des origines, parcours de vie, sensibilités… est super enrichissante, pourvu qu’on y soit réceptif. Le sentiment de partage à double sens est très fort.</p>
<p>Lors de cette DebConf, Grégory et moi nous étions engagés à y faire une présentation, en Anglais et en duo. Depuis qu’on se fréquente et surtout depuis qu’on travaille ensemble on a tendance à se chauffer sur des idées un peu folles qui nous font sortir de notre zone de confort.</p>
<p>La même année on s’est rendus à Toulouse pour le « Capitole du Libre », une grande conférence sur les logiciels libres au sein de laquelle était aussi organisée une mini-DebConf. L’objectif est le même que pour les DebConf classiques, mais le périmètre, les ambitions et les moyens sont beaucoup plus modestes. C’est concentré sur 1 ou 2 jours avec des présentations qui attirent quelques dizaines de participants. <strong>Denis Briand</strong> – le principal organisateur de cette édition – nous a transmis son enthousiasme et nous a incités à organiser un événement du même type à Marseille. Il a tenté de nous rassurer sur la faisabilité de la tâche et nous a assuré du soutien de la communauté française. L’équipe vidéo DebConf – représentée sur place par <strong>Nicolas Dandrimont</strong> – nous a également quasi assuré de leur présence.</p>
<p>Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre.</p>
<p>À la fin d’une de nos présentations, Grégory a annoncé une mini-DebConf à Marseille en 2018 ou 2019, sous le soleil des Calanques. Il aurait fallu se plonger directement dans l’organisation pour pouvoir tenir l’événement à peine 8 mois plus tard et ça ne collait pas super bien avec notre agenda. On a donc rapidement opté pour mai/juin 2019.</p>
<h2 id="un-noyau-dorganisation">Un noyau d’organisation</h2>
<p>Grégory et moi partageons beaucoup de valeurs et nous étions bien alignés sur la manière dont on voulait réaliser cette mini-DebConf. On a pris quelques semaines/mois pour rassembler nos notes à propos de l’organisation de conférences. On a sollicité des avis, relus des articles sur le thème… Fin 2018 on a officiellement lancé la machine.</p>
<p>Étant donné que Debian est un projet central pour Evolix, il était clair que ce chantier d’organisation serait en grande partie réalisé sur notre temps de travail, histoire d’assurer un minimum de disponibilité pour les personnes clés.</p>
<p>On a écrit sur un document partagé tout ce qui nous passait par la tête : quoi mettre sur les badges, quel code de conduite adopter, que type de restauration, comment prendre soin des participant⋅e⋅s en général et les orat⋅eur⋅ices en particulier… Ça n’était pas un plan de bataille, mais plutôt une sorte de cahier des charges.</p>
<p>On a motivé <strong>Sabiha</strong>, fraichement arrivée chez Evolix. Très organisée, suffisamment directive (dans le bon sens), rompue à l’organisation événementielle, et surtout très motivée, elle était le bon complément à notre duo.</p>
<p>On s’est assez naturellement réparti les grands chapitres de l’organisation. Pendant quelques semaines on a choisi un lieu et une date, un traiteur, organisé les grandes lignes des taches à réaliser, accueilli avec plaisir des propositions d’aide de la part de plusieurs personnes très motivées. On a communiqué avec la communauté Debian, motivé des orateurs potentiels et commencé à gérer les choses de plus en plus en détail.</p>
<p>Durant les deux semaines précédant l’événement, j’ai graduellement augmenté la proportion de mon temps passé à régler les détails. La dernière semaine je n’ai fait quasiment que ça. Avoir une telle liberté vis-à-vis de mon temps de travail a été très appréciable. Ça m’a permis de gérer beaucoup de choses, sans avoir à (trop) sacrifier mon sommeil ou ma vie de famille.</p>
<p>Quelques jours avant, nous avons réuni la plupart des bénévoles déjà sur place, pour présenter les zones de responsabilité et le déroulement détaillé de l’événement. Ça a permis de mettre tout le monde à la page, mais surtout ça a révélé des aspects complètement oubliés (qu’il était encore temps de rattraper) et fait émerger des idées (qu’il était temps de mettre en pratique).<br />
Par exemple, seulement des hommes avaient réfléchi à l’occupation de l’espace et donc mal envisagé la gestion des toilettes.<br />
Nous avions aussi prévu un espace d’expression libre et <strong>Eda</strong> — que nous connaissons par nos activités associatives et qui n’était pas encore intervenue – a proposé l’idée d’enveloppes nominatives dans lesquelles les participants pourraient se déposer des petits mots plus ou moins anonymes.<br />
Enfin, nous voulions offrir le premier verre lors de la soirée sociale à « La Cane Bière » et nous cherchions encore une idée pour matérialiser ça. Au dernier moment <strong>Juliette</strong> a eu l’idée de découper des bouts de PCB issus de disques durs détruits et d’accrocher ça (après nettoyage et personnalisation) au tour-de-cou donnés avec les badges.
Travailler sur l’accueil des participants avec créativité, respect des sensibilités diverses, dans un esprit geek et le plus écolo possible a rendu la tâche vraiment fun et satisfaisante.</p>
<h2 id="des-valeurs">Des valeurs</h2>
<p>Bien qu’on s’attendît à des participant⋅e⋅s bienveillant⋅e⋅s et respectueu⋅x⋅ses, il était évident qu’il fallait expliciter un <a href="https://www.debconf.org/codeofconduct.shtml">code de conduite</a>. Nous l’avons mis en avant à l’inscription, dans nos différentes communications par mail, rappelé lors du discours d’accueil, affiché en grand à l’entrée de l’auditorium… Nous avons présenté les personnes référentes (hommes et femmes), annoncé une adresse mail et un numero de téléphone/Signal. Au final nous n’avons reçu aucun signalement ou plainte.
On avait également proposé aux participant⋅e⋅s d’imprimer sur leur badge un pictogramme explicite et coloré pour indiquer : « OK pour être pris⋅e en photo », « demander avant », ou « ne pas me photographier ».</p>
<p>Attentifs à l’empreinte écologique, nous avons essayé de faire le plus neutre possible. On ne pouvait pas empêcher les participant⋅⋅e⋅s de prendre la voiture ou l’avion pour venir (d’Israël, Canada ou Australie, c’est difficile). Par contre on a pu éliminer le gaspillage alimentaire, les couverts et gobelets jetables. On a fortement limité les emballages plastiques (bouteilles…).<br />
On a aussi choisi de limiter les « goodies » à des choses qui seraient réellement utilisées : un t-shirt (avec choix de la coupe en plus de la taille), un sticker, et un badge sans plastique.<br />
Pas de sacs, de stylos, de plaquettes commerciales de sponsors…</p>
<p>Une autre idée forte était de faire le maximum pour que les participant⋅e⋅s se sentent bien pendant le temps où ils⋅elles étaient là. Sachant que pas mal de monde arriverait à Marseille en avance, nous avons ouvert le lieu au public dès vendredi 14h.
Nous avions proposé à des équipes Debian de venir plusieurs jours avant pour profiter de faire un sprint.<br />
L’équipe « vidéo » est venue dès mercredi et l’équipe « localisation française » a profité de toute la journée du vendredi.
Une grande pièce, à l’écart, avec des canapés, fauteuils… étaient disponibles, notamment pour le CA de « Debian France » qui y a pu organiser une assemblée générale.
On avait préparé plein d’informations utiles dans le Wiki. On a rappelé tout ça dans un long mail envoyé quelques jours avant. Et comme tout le monde ne lit pas avec attention ses mails, on a fait un PDF récapitulatif.</p>
<p>Au niveau alimentaire, on est parti sur une base végétarienne, avec même une majorité d’options végan, sans gluten… En travaillant avec une équipe locale (ma très chère sœur !), qui n’utilise que des produits locaux et frais, on a pu avoir une belle diversité et originalité de nourriture qui semble avoir ravi les participant⋅e⋅s.</p>
<h2 id="le-coup-de-feu">Le coup de feu</h2>
<p>Pendant 3 jours, j’étais à fond, littéralement. J’avais la responsabilité du lieu et des clés donc il fallait être là avant tout le monde et repartir le dernier.<br />
Mon naturel touche-à-tout, un peu perfectionniste et surtout ma grande difficulté à déléguer a fait qu’on m’a vu courir dans tous les sens, d’un étage à l’autre.<br />
On a pu croire que j’étais la pierre angulaire de l’organisation alors que je n’étais qu’un maillon, juste un peu plus visible que d’autres.</p>
<p>C’était notamment dû au fait que j’ai fait le discours de bienvenue, la moitié des interludes entre les présentations ainsi que le petit discours de fin.<br />
Ça aussi c’était un peu nouveau pour moi.</p>
<p>J’ai eu 2 fois l’occasion de faire des présentations en anglais devant des gens (<em>a fortiori</em> des gens que j’estime et sur qui j’ai envie d’avoir un effet positif). La première était une conférence Ruby en 2011 et la seconde à la DebConf de Montréal (en duo avec Grégory) en 2017. Chaque fois j’ai énormément travaillé mon texte, répété à l’usure, jusqu’à être plus dans un mode théâtral que naturel et spontané. Le stress a été énorme et accompagné d’un sentiment proportionnel de soulagement une fois le moment passé.<br />
Pour cette mini-DebConf où j’ai fait le MC, je ne m’étais pas spécialement préparé (à part mes <em>diapos</em>) ni répété ce que je voulais dire ou comment tourner mes phrases. J’avais clairement en tête le fond (aidé de mes supports) mais pas du tout la forme. Pourtant j’ai eu à transmettre en anglais un message important à plusieurs dizaines de personnes. Objectivement l’exercice était le même, l’enjeu était similaire.<br />
Je suis sûr d’avoir fait plein de fautes d’anglais, j’ai probablement bafoué pas mal de règles du bon présentateur, mais il paraît que ça passait plutôt bien et puis je ne me suis pas senti perdu ni ridicule. J’ai probablement une leçon personnelle à tirer de ça, pour mes prochaines présentations, en particulier celles en anglais.</p>
<p><em>Fin du brouillon inachevé, écrit début juin 2019.</em></p>
<hr />
<p><em>Mise à jour du 25 novembre 2022</em></p>
<p>J’y reviens 3 ans et demi plus tard avec fatalement une mémoire bien moins précise, donc je n’essaierai pas de le terminer. La police des blogs bien finis sait où me trouver.</p>
<p>Je note quand même qu’à l’époque je n’ai pas écrit la section de remerciements. Je l’écris habituellement à la fin, et la fin n’est jamais venue. C’est la seule chose que je vais essayer de compléter <em>a posteriori</em>, <strong>sans ordre d’importance</strong> :</p>
<ul>
<li><strong>Sabiha</strong> et <a href="https://gcolpart.evolix.net">Grégory</a> pour avoir formé le trépied d’un noyau d’organisation ultra-stable et efficace. Je suis tellement content d’avoir fait ça avec vous.</li>
<li><strong>Jérémy Dubois</strong> qui a fait un boulot particulier sur le réseau pour qu’on surfe sans encombre sur les Internet de 2019.</li>
<li>Tout le reste de l’équipe d’Evolix qui a travaillé sur la mini-DebConf ou qui est resté concentré sur le boulot pour permettre aux autres de s’en détacher : <strong>Jessica</strong>, <strong>Anaïs</strong>, <strong>Juliette</strong>, <strong>Éric</strong>, <strong>Ludo</strong>, <strong>Bruno</strong>, <strong>Alexis</strong>, <strong>Tristan</strong>, <strong>Victor L</strong>, <strong>Benoit</strong>, <strong>Patrick</strong>, <strong>Pascaline</strong>, <strong>Quentin F</strong>.</li>
<li>L’équipe vidéo de Debian (en particulier <a href="https://wiki.debian.org/NicolasDandrimont">Nicolas Dandrimont</a> et <a href="https://wiki.debian.org/LouisPhilippeVeronneau">Louis-Philippe Véronneau</a>), qui s’est déplacée du Québec, de France, d’Allemagne… pour venir faire un boulot remarquable.</li>
<li><a href="https://lesvoiesduchant.org/">La Maison du Chant</a> qui nous a ouvert ses portes de la manière la plus généreuse et confortable qui soit.</li>
<li><a href="https://www.instagram.com/duluxevalentine/">Valentine</a> et <a href="https://www.instagram.com/cicoulaneige/">Célia</a>, qui ont pris nos contraintes alimentaires et écologiques et en ont fait un régal pour tout le monde (sauf un carnivore un peu frustré).</li>
<li>Tous les sponsors de l’événement : <a href="https://france.debian.net">Debian France</a>, <a href="https://evolix.com">Evolix</a>, <a href="https://bearstech.com">Bearstech</a> et <a href="https://www.logilab.fr">Logilab</a> sans qui le financement de toute cette aventure était impossible.</li>
<li>Tou⋅te⋅s les bénévoles « non Evolix » qui ont un ont donné des coups de mains précieux et/ou des idées géniales, avec une mention spéciale à <strong>Éda</strong> et <strong>Victor G</strong> nos fidèles Aïolibristes marseillais, <a href="https://wiki.debian.org/QuentinLejard">Quentin Lejard</a> et <a href="https://wiki.debian.org/AlbanVidal">Alban Vidal</a> les meilleurs gendarmes du monde (parce ce sont des amours et qu’ils sont au cœur de Debian France).</li>
<li>Et enfin les malheureux⋅ses que j’ai oublié⋅e⋅s et qui peuvent me hurler dessus pour que je répare l’affront (mais avec indulgence, j’écris ça du fond de mon lit en plein covid).</li>
</ul>
<p>J’ai aussi un recul forcément un peu plus grand. Et pour autant je ne renie rien de ce que j’avais écrit alors à chaud.</p>
<p>Après tout ce temps, il me reste la même fierté collective d’avoir fait de cet événement une réussite dont j’ai encore de temps en temps des échos, toujours dithyrambiques.</p>
<p>Ça me redonne encore plus envie de repartir dans une mini-DeConf à Marseille, avec les mêmes valeurs et le souci de satisfaire les gens qui font l’effort de venir. Et encore plus.</p>
<p>PS : J’ai encore du chemin à parcourir sur l’aisance à parler devant des gens (surtout en langue étrangère), car encore fortement appréhendé ma <a href="/blog/2022/11/11/haproxyconf-2022/">présentation à HAProxyConf</a> il y a quelques semaines. Il faut croire que malgré mon allure assurée, j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur.</p>Les 25 et 26 mai 2019 se tenait la mini-DebConf Marseille.Trucs & Astuces Ansible2019-03-31T00:00:00+01:002019-03-31T00:00:00+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2019/03/31/trucs-et-astuces-ansible<p>Lors du dernier <a href="https://www.meetup.com/fr-FR/Ansible-Marseille/events/259361342/">meetup Ansible</a> qu’<a href="https://evolix.fr">Evolix</a> organise à Marseille, j’ai présenté une série de trucs et astuces que j’utilise dans Ansible, en particulier dans <a href="https://gitea.evolix.org/evolix/ansible-roles">les rôles que nous avons publiés</a>.</p>
<p>Nous avons fait un premier test de captation. La simple caméra utilisée ne rend pas un son fantastique, mais cela permet aux absent.e.s de profiter du contenu.</p>
<p>La vidéo est consultable sur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Su_WgD8D_1w">YouTube</a> et les diapos sur notre <a href="https://gitea.evolix.org/evolix/meetup-ansible-mrs">Gitea</a>.</p>Lors du dernier meetup Ansible qu’Evolix organise à Marseille, j’ai présenté une série de trucs et astuces que j’utilise dans Ansible, en particulier dans les rôles que nous avons publiés.Un nouveau blog2019-02-23T00:00:00+01:002019-02-23T00:00:00+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2019/02/23/nouveau-blog<p>Après plus de <strong>12 ans sur Wordpress.com</strong>, j’ai eu envie de reprendre la main sur mon blog ; son apparence, son domaine, etc. sans avoir à débourser des dizaines d’euros par an.</p>
<p>J’ai donc importé mes articles (les plus populaires comme les plus nuls ou obsolètes) en Markdown dans un projet <strong>Jekyll</strong> qui me permet de générer un site statique que je pousse manuellement sur un serveur perso. Rien de fou, rien de cher, mais une maîtrise retrouvée.</p>
<p>J’ai <strong>choisi un thème simple</strong> (<a href="https://github.com/aweekj/kiko-now">Kiko</a>) que j’ai très légèrement personalisé. J’améliorerai peut-être ça plus tard..</p>
<p>J’ai bien revu la mise en forme. Quel plaisir de manipuler du Markdown et d’avoir le contrôle sur le rendu.</p>
<p>J’ai aussi <strong>embarqué certaines ressources externes</strong>, pour éviter qu’elles ne tombent dans l’oubli en cas de disparition de leur plateforme, et pour mieux profiter de leur référencement sous mon propre domaine.</p>
<p>Je n’ai <strong>plus de système de commentaire</strong> et je ne souhaite pas forcément en retrouver. Une poignée d’articles ont suscité jusque là des commentaires pertinents ; je les ajouterai probablement en fin d’article pour ne pas les perdre (NB : c’est en cours d’import manuel). À l’avenir, si j’en reçois des intéressants par mail ou Twitter, je n’exclue pas de les publier (avec l’accord de leur auteur•e).</p>
<p>D’ailleurs, si vous avez des commentaires, des suggestions ou si vous voulez tout simplement dire coucou, mon compte Twitter et mon adresse mail ne sont pas durs à trouver.</p>
<p>Enfin je ne pense pas que ma “ligne éditoriale” ni mon rythme de publication vont fondamentalement changer, mais m’occuper de ça m’a redonné envie de partager des pensées, astuces, découvertes… un peu plus souvent. On verra bien si ça dure.</p>
<p>À bientôt.</p>Après plus de 12 ans sur Wordpress.com, j’ai eu envie de reprendre la main sur mon blog ; son apparence, son domaine, etc. sans avoir à débourser des dizaines d’euros par an.Je quitte Facebook2019-01-25T00:00:00+01:002019-01-25T00:00:00+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2019/01/25/je-quitte-facebook<p>Malheureusement, je n’ai plus confiance. Je ne resterai pas sur Facebook en 2019.</p>
<p>À tout•te•s ce•lles•ux qui utilisent ce site pour obtenir des informations, je vous implore : ARRÊTEZ. Vraiment ! C’est mauvais pour votre esprit critique, ça vous enferme dans une bulle idéologique et c’est une catastrophe pour la démocratie. Consultez des médias de qualité (journaux, radios, sites web) pour lesquels des gens sont payés à écrire sans faute et sont tenus à des niveaux d’exigence journalistiques élevés, sans être gouvernés principalement par des clics ou des vues.</p>
<p>À tout•te•s ce•lles•ux qui utilisent ce site pour communiquer en direct avec des amis, je vous implore : ARRÊTEZ. Vraiment ! Cette plateforme espionne tout ce que vous dites – même en privé – vends vos données personnelles pour des usages politiques et commerciaux, vous cible et vous manipule de manière très efficace sur des sujets politiques et commerciaux.</p>
<p>La fréquence et la gravité croissantes des scandales et révélations autour de ce site et des applications satellites ne me posent plus seulement un problème pour ma vie privée mais désormais un problème de conscience politique et philosophique. Je ne peux plus cautionner – par la simple présence de mon compte – les pratiques dictées par ses dirigeants. Je vote donc avec mes pieds et indirectement mon argent – car vous savez que « si c’est gratuit, c’est vous le produit » – en quittant définitivement cette plateforme.</p>
<p>Si vous souhaitez me contacter, c’est assez facile ; la plupart d’entre vous a déjà mon numéro de téléphone ou mon adresse e-mail — j’ai encore (pas pour longtemps) un compte Gmail avec mon nom.prenom — ou encore mon compte [Twitter] (https://twitter.com/jlecour).</p>Malheureusement, je n’ai plus confiance. Je ne resterai pas sur Facebook en 2019.De l’exception qui devient trop souvent la règle2016-02-26T09:21:49+01:002016-02-26T09:21:49+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2016/02/26/de-lexception-qui-devient-trop-souvent-la-regle<p>Je lis souvent ce que publie <a href="https://twitter.com/touittouit">Jef Mathiot</a> car il a cette capacité à se plonger dans un sujet suffisamment plus profondément que moi pour en ressortir une perspective intéressante et souvent avec des biais différents des miens.</p>
<p>Son récent article intitulé <a href="https://reflets.info/apple-versus-fbi-le-choc-des-pipeaux/">Apple versus FBI : le choc des pipeaux</a> fait un point intéressant. Je m’apprêtais poster un simple commentaire, mais la longueur de ma réponse m’a poussé à en faire un article sur mon blog.</p>
<!--more-->
<p>J’apprécie cet article, comme d’autres précédents, qui bousculent un peu les guerres de chapelles auxquelles on est souvent habitué sur de tels sujets, où chacun dans son camp se voit comme détenteur de la vérité et l’autre comme un démon à fustiger. Tout est histoire de point de vue et de contexte.</p>
<p>Le point fort de cette histoire, qui dépasse largement la notion de terrorisme et du nombre de mort, est la question du contre-pouvoir.</p>
<p>La France et les États-Unis d’Amérique sont bien placés pour se souvenir que la Révolution Française et la Guerre d’Indépendance – sources de nos constitutions respectives – sont truffées d’éléments juridiques fondamentaux pour protéger la population contre les excès du pouvoir, tout démocratique soit-il. Lorsque l’on fait tomber une de ces protections, ne serait-ce que ponctuellement, on doit le faire avec une très grande prudence et je trouve que ce “grand débat” est justement la matérialisation de cette question qui se pose. Je suis heureux (bon, peut-être pas heureux, mais satisfait) que ça ait lieu, au grand jour.</p>
<p>Sachant l’existence de grands principes légaux, que doit-on faire dans un cas particulier ; maintenir le principe ou le contourner ? Et selon moi, comme toujours ; ça dépend.</p>
<p>Dans le cas précis de l’enquête liée à la tuerie de San Bernardino, où s’opposent l’état (gouvernement et agences fédérales) et Apple (soutenus par d’autres grands noms/marques), je pense que ça n’est <strong>pas un problème de cryptographie</strong>, mais une <strong>question de principe et d’exceptions</strong>.</p>
<p>Apple dispose effectivement d’une clé maître (en terme de crypto) et c’est sur l’existence (et la sûreté) de cette clé que repose tout le modèle de confiance que l’on accorde à nos appareils et au système de mise à jour. J’ai peut-être tort, mais je ne me demande jamais comment vérifier de manière absolue l’intégrité d’une mise à jour de mon téléphone. J’ai confiance.</p>
<p>Je suis d’accord que d’un pont de vue purement technique, Apple doit avoir les moyens de produire un outil capable de dévérouiller le téléphone en question et de protéger cet outil de manière aussi efficace que sa clé maître. Mais pour moi ça n’est pas le propos.</p>
<p>Le propos est de savoir quel est aujourd’hui le déclencheur de la mise en place et l’utilisation de cet outil, et quel sera-t-il plus tard.</p>
<p>Le propos est également de savoir si une loi les contraint à le faire ou non. Et toute la bataille juridique qui a démarré (et qui ira probablement jusqu’à la Cour Suprême) servira à le déterminer. La position d’Apple est qu’ils ont toujours coopéré avec les autorités dans le cadre de la loi et que selon eux, cette dernière requête en sort. Ils ont aussi annoncé qu’ils se plieraient à une décision de justice, en dépit de leurs convitions morales.</p>
<p>L’argument que j’entends, utilisé pour s’opposer à cette demande du FBI est celui de la raison invoquée pour contourner les protections, de son caractère exceptionnel.</p>
<p>Ici le cas est assez limpide ; qui soutient la vie privée d’un terroriste mort ? Personne, probablement. On accorde donc le caractère exceptionnel à un contournement de la loi et des engagements d’Apple par rapport au produit et à sa sécurité.</p>
<p>Une fois qu’on a fait tout ce qu’il fallait pour que ce fichu iPhone soit déverrouillé, une foule d’autorités et agences gouvernementales se bousculera au portillon. Ça commence avec un cas de terrorisme ; facile. Puis ça sera une séquestration d’enfant ; on l’a fait pour un terroriste, on peut bien le faire pour la vie de nos enfants. Ensuite ça sera pour du traffic d’organe ou de drogue ; idem, y’a pas photo ! Et puis on en viendra aux cas de fraude fiscale, de conflit domestique… parce qu’à chaque nouveau cas, on regarde par rapport au précédent et on oublie qu’on a complètement dévié de l’exception initiale. C’est ps beau, mais c’est comme ça que ça marche “en vrai”.</p>
<p>L’histoire nous montre bien, y compris ces derniers mois en France, que l’exceptionnel et le temporaire ont tendance à demeurer. Lorsque le détenteur d’un pouvoir décide de faire un régime d’exception, avec la mise à l’écart de grands principes légaux le temps de régler une situation extra-ordinaire, il ne va pas avoir tendance à revenir en arrière.</p>
<p>Et puis on se trouve ici dans un cadre très américain. Sauf que l’on sait à quel point d’autres pays observent ce que font les américains avec leurs lois pour créer des bases de ce qui est globalement acceptable. Pourquoi la France n’imposerait pas à Apple ce genre de dispositif pour ses propres affaires ? Pourquoi la Chine ou l’Égypte ne le feraient pas. Dans des pays où la cible n’est pas le terrorisme, le crime odieux, le traffic de drogue… mais la dissidence politique, le journalisme indépendant, la liberté d’expression… alors c’est une toute autre histoire. C’est une une toute autre histoire mais ce sont les mêmes outils, les mêmes bases de confiance et de lois.<br />
Parce que si la Chince conditionne l’accès au marché chinois à Apple sur la condition d’une version spéciale, installée sur tous les téléphones (pourquoi pas, après tout ?) vendus localement, sachant que ça existe techniquement et qu’il est acceptable de l’exiger sur une base légale, alors je vois bien le dilemme (très économique pour le coup) et je ne sais pas combien d’entreprises résisteront.</p>
<p>Donc d’après moi ça n’est pas une histoire Apple vs. FBI, mais une histoire de pouvoir centrale face à des défenseurs de contre-pouvoirs.</p>
<p>Le fait qu’Apple ait la position du défenseur dans cette affaire est peut-être une histoire de morale, ou pas. Une histoire de stratégie marketing, ou pas. C’est surtout remarquable que ce genre de contre-pouvoir existe, avec une telle force. Et je suis soulagé de voir que ces derniers jours d’autres se rallient à cette “cause”, car leur silence était inquiétant. Je pense à Microsoft, Facebook, Google, Twitter et bien d’autres.</p>
<p>Et bien sûr que les annonces de renforcement technique des dispositifs de sécurité des appareils d’Apple tombe à point nommé et que ça va jouer en leur faveur, bien plus qu’une belle opération de marketing. Ce que j’aimerais c’est que tous les acteurs de notre réalité numérique aient la même attitude.</p>Je lis souvent ce que publie Jef Mathiot car il a cette capacité à se plonger dans un sujet suffisamment plus profondément que moi pour en ressortir une perspective intéressante et souvent avec des biais différents des miens.Envoyer des fax depuis Rails via OVH2015-05-21T15:57:44+02:002015-05-21T15:57:44+02:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2015/05/21/envoyer-des-fax-depuis-rails-via-ovh<p>Dans toute ma vie, j’ai du envoyer ou recevoir moins de fax que j’ai
de doigts à toutes mes mains (et contrairement à certains, ça ne me fait
que 10 doigts).
En plus, en bon artisan du web, ce genre de technologie <em>d’avant</em> me
fait plutôt rire qu’autre chose.</p>
<p>Mais force est de constater que certains métiers sont encore très
attachés à ce genre de communication. Pour
<a href="https://www.roomroom.com">RoomRoom</a> (un des sites sur lesquels je
travaille ces derniers temps), nous devons communiquer des informations
importantes à des hôteliers, pour qui l’e-mail n’est pas vraiment le
moyen le plus fiable. Le bon vieux fax qui arrive directement derrière
le comptoir de la réception, ça par contre, ça fonctionne bien et ça
laisse une trace.</p>
<p>Donc, comment envoyer un fax depuis une application Rails ?</p>
<h2 id="le-transport">Le transport</h2>
<p>Je n’envisage pas de brancher un modem sur mes serveurs, mais les
services “en ligne” d’envoi de fax sont légions. Il est possible que
certains aient même une API, mais le plus souvent il faut leur
transmettre un document (idéalement un PDF), c’est pourquoi ça passe
souvent par l’e-mail.</p>
<ul>
<li>envoyer un e-mail : on sait faire ;</li>
<li>avec une pièce jointe : c’est très facile aussi ;</li>
<li>une pièce jointe en PDF, générée dynamiquement : c’est un peu plus
sport mais on va y arriver.</li>
</ul>
<p>Pour mon essai, j’ai choisi la solution
<a href="http://www.ovhtelecom.fr/fax/">EcoFax</a> d’OVH. c’est du basique, mais
ça marche et ça coûte 3 kopeks pour une utilisation occasionnelle
(quelques envois par jour).</p>
<p>Alors concrètement, puisque notre appli Rails va envoyer un mail, on va
pouvoir s’appuyer sur
<a href="http://guides.rubyonrails.org/action_mailer_basics.html">ActionMailer</a>.</p>
<p>Le contenu de cet e-mail se résume à ceci :</p>
<ul>
<li>le champ <code class="highlighter-rouge">From</code> déterminera l’expéditeur du fax ;</li>
<li>le champ <code class="highlighter-rouge">To</code>, au format <code class="highlighter-rouge">0123456789@ecofax.fr</code> déterminera le
destinataire du fax (ici <code class="highlighter-rouge">0123456789</code>) ;</li>
<li>le champ <code class="highlighter-rouge">Subject</code> doit être notre identifiant (ici <code class="highlighter-rouge">0987654321</code>) ;</li>
<li>le corps du message contient d’autres paramètres : au minimum
<code class="highlighter-rouge">password: AZERTYIUOP</code>, mais en option la qualité, l’heure
d’envoi…</li>
</ul>
<p>Pour plus de détail, voici la <a href="http://guides.ovh.com/TelFaqEnvoiFaxEmail">FAQ
d’OVH</a> sur le sujet.</p>
<p>Voici donc un exemple de <em>mailer</em> :</p>
<div class="language-ruby highlighter-rouge"><div class="highlight"><pre class="highlight"><code><span class="k">class</span> <span class="nc">FaxMailer</span> <span class="o"><</span> <span class="no">ApplicationMailer</span>
<span class="k">def</span> <span class="nf">hotel_offer_on_sale</span><span class="p">(</span><span class="n">offer</span><span class="p">)</span>
<span class="n">file_name</span> <span class="o">=</span> <span class="s2">"roomroom_offer</span><span class="si">#{</span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">id</span><span class="si">}</span><span class="s2">_on_sale.pdf"</span>
<span class="n">file</span> <span class="o">=</span> <span class="n">prepare_on_sale_fax_file</span><span class="p">(</span><span class="n">offer</span><span class="p">)</span>
<span class="n">attachments</span><span class="p">[</span><span class="n">file_name</span><span class="p">]</span> <span class="o">=</span> <span class="n">file</span><span class="p">.</span><span class="nf">read</span>
<span class="n">config</span> <span class="o">=</span> <span class="no">Rails</span><span class="p">.</span><span class="nf">application</span><span class="p">.</span><span class="nf">secrets</span><span class="p">.</span><span class="nf">ecofax</span>
<span class="n">mail</span><span class="p">(</span>
<span class="ss">to: </span><span class="n">config</span><span class="p">.</span><span class="nf">fetch</span><span class="p">(</span><span class="s2">"to"</span><span class="p">)</span> <span class="o">%</span> <span class="p">{</span> <span class="ss">number: </span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">hotel</span><span class="p">.</span><span class="nf">fax_number</span> <span class="p">},</span>
<span class="ss">subject: </span><span class="n">config</span><span class="p">.</span><span class="nf">fetch</span><span class="p">(</span><span class="s2">"login"</span><span class="p">),</span>
<span class="ss">body: </span><span class="s2">"password: </span><span class="si">#{</span><span class="n">config</span><span class="p">.</span><span class="nf">fetch</span><span class="p">(</span><span class="s2">"password"</span><span class="p">)</span><span class="si">}</span><span class="s2">"</span>
<span class="p">)</span>
<span class="k">end</span>
<span class="k">end</span>
</code></pre></div></div>
<p>Les 3 premières lignes permettent de générer un fichier PDF attaché
(détail plus loin), puis on envoie simplement le mail.</p>
<p>Voici l’extrait du fichier <code class="highlighter-rouge">config/secrets.yml</code> qui contient les
éléments référencés :</p>
<div class="language-yaml highlighter-rouge"><div class="highlight"><pre class="highlight"><code><span class="na">production</span><span class="pi">:</span>
<span class="na">ecofax</span><span class="pi">:</span>
<span class="na">to</span><span class="pi">:</span> <span class="s2">"</span><span class="s">%{number}@ecofax.fr"</span>
<span class="na">login</span><span class="pi">:</span> <span class="s2">"</span><span class="s">0987654321"</span>
<span class="na">password</span><span class="pi">:</span>
</code></pre></div></div>
<p>Si on fait abstraction de la méthode <code class="highlighter-rouge">prepare_on_sale_fax_file()</code> on a
quelque chose de fonctionnel, qui est capable d’envoyer un PDF attaché
dans un e-mail.</p>
<h2 id="le-contenu-du-fax">Le contenu du fax</h2>
<p>On pourrait utiliser une bibliothèque pour générer du PDF. Il existe en
particulier <a href="https://rubygems.org/gems/prawn">Prawn</a>. Mais c’est assez
lourd et si on a déjà créé des vues pour notre application, on voudrait
bien les réutiliser.</p>
<p>Dans notre cas, le fax est la copie presque parfaite d’une “mise en
page HTML” également envoyée par e-mail. Du coup, on a tout ce qu’il
nous faut.</p>
<p>Allons-y étape par étape. Comment générer un fichier HTML spécialement
pour le fax ?</p>
<h3 id="le-message-en-html">Le message en HTML</h3>
<p>Dans Rails, les templates sont dans <code class="highlighter-rouge">app/views/XXX_mailer/YYY</code>, où <code class="highlighter-rouge">XXX</code>
est le nom du <em>mailer</em>, et <code class="highlighter-rouge">YYY</code> est le nom de la méthode utilisée pour
l’envoi du mail.</p>
<p>Puisque nous avons déjà un template, nous allons devoir l’adapter. En
effet il n’y a pas de lien cliquable dans un fax, de même la feuille de
style peut être différente pour optimiser la lisibilité en noir et
blanc.</p>
<p>On va utiliser le principe de
<a href="http://guides.rubyonrails.org/4_1_release_notes.html#action-pack-variants">variante</a>
de Rails. En gros, ça permet de définir des variations sur un format,
pour un périphérique particulier. Ici, on va utiliser le format “html”
et définir une variante “fax”.</p>
<p>Notre template sera alors dans
<code class="highlighter-rouge">app/views/fax_mailer/hotel_offer_on_sale.html+fax.erb</code>.</p>
<p>Voici un premier jet pour notre méthode de génération du fichier joint</p>
<div class="language-ruby highlighter-rouge"><div class="highlight"><pre class="highlight"><code><span class="k">def</span> <span class="nf">prepare_on_sale_fax_file</span><span class="p">(</span><span class="n">offer</span><span class="p">)</span>
<span class="vi">@body</span> <span class="o">=</span> <span class="no">OpenStruct</span><span class="p">.</span><span class="nf">new</span><span class="p">(</span>
<span class="ss">offer_title: </span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">title</span><span class="p">,</span>
<span class="ss">offer_url: </span><span class="n">offer_url</span><span class="p">(</span><span class="ss">slug: </span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">slug</span><span class="p">),</span>
<span class="ss">root_url: </span><span class="n">root_url</span><span class="p">,</span>
<span class="p">)</span>
<span class="n">html</span> <span class="o">=</span> <span class="n">render_to_string</span> <span class="ss">template: </span><span class="s2">"notification_mailer/hotel_offer_on_sale"</span><span class="p">,</span>
<span class="ss">format: </span><span class="s2">"html"</span><span class="p">,</span> <span class="ss">variant: </span><span class="s2">"fax"</span>
<span class="k">end</span>
</code></pre></div></div>
<p>Notez que j’ai choisi de ne créer qu’une seule variable d’instance
(qui sera visible dans mon <em>template</em>). Une <em>ivar</em> pour chaque valeur
marche très bien aussi, mais je trouve ça moins pratique et prévisible.</p>
<p>De plus, je génère les URL depuis le <em>mailer</em> et pas depuis la vue, ça
économise des soucis plus tard, et ça simplifie la vue qui se contente
d’injecter les valeurs dans le <em>template</em>.</p>
<p>On utilise ensuite la méthode <code class="highlighter-rouge">render_to_string</code> qui va renvoyer une
chaîne avec le résultat du template généré. Le format “html” et la
variante “fax” sont explicitement indiqués pour forcer le rendu en
utilisant ces réglages là.</p>
<p>Là ça ne marche pas encore, car la méthode renvoie une longue chaîne de
caractères alors que le <em>mailer</em> attends un <code class="highlighter-rouge">IO</code> (ou en tous cas un
objet qui réponde à <code class="highlighter-rouge">read()</code>).</p>
<h2 id="convertir-le-html-en-pdf">Convertir le HTML en PDF</h2>
<p>Il existe une très bonne bibliothèque pour transformer du HTML en PDF
(ou en image) : <a href="http://wkhtmltopdf.org">wkhtmltopdf</a>.</p>
<p>Elle est disponible sous forme de <a href="http://wkhtmltopdf.org/downloads.html">paquet pour de nombreuses
distributions</a>. Ses sources sont
également disponibles.</p>
<p>La version <code class="highlighter-rouge">0.9</code> disponible (notamment) dans le dépôt officiel Debian
nécessite un serveur X (pas cool sur un serveur), mais une version
<code class="highlighter-rouge">0.12</code> du paquet est dispo pour une installation manuelle.</p>
<p>Voilà comment je l’ai installée (sous Debian) :</p>
<div class="highlighter-rouge"><div class="highlight"><pre class="highlight"><code># aptitude install xfonts-base xfonts-75dpi
# cd /tmp
# wget http://downloads.sourceforge.net/wkhtmltopdf/wkhtmltox-0.12.2.1_linux-wheezy-amd64.deb
# dpkg -i wkhtmltox-0.12.2.1_linux-wheezy-amd64.deb
</code></pre></div></div>
<p>Nous n’allons pas l’utiliser en direct, mais plutôt via une gem Ruby :
<a href="https://rubygems.org/gems/wicked_pdf">WickedPdf</a>. Elle se chargera de
faire un appel à <code class="highlighter-rouge">wkhtmltopdf</code> avec les bon paramètres.</p>
<p>Voici l’évolution de notre méthode :</p>
<div class="language-ruby highlighter-rouge"><div class="highlight"><pre class="highlight"><code><span class="k">def</span> <span class="nf">prepare_on_sale_fax_file</span><span class="p">(</span><span class="n">offer</span><span class="p">)</span>
<span class="vi">@body</span> <span class="o">=</span> <span class="no">OpenStruct</span><span class="p">.</span><span class="nf">new</span><span class="p">(</span>
<span class="ss">offer_title: </span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">title</span><span class="p">,</span>
<span class="ss">offer_url: </span><span class="n">offer_url</span><span class="p">(</span><span class="ss">slug: </span><span class="n">offer</span><span class="p">.</span><span class="nf">slug</span><span class="p">),</span>
<span class="ss">root_url: </span><span class="n">root_url</span><span class="p">,</span>
<span class="p">)</span>
<span class="n">html</span> <span class="o">=</span> <span class="n">render_to_string</span> <span class="ss">template: </span><span class="s2">"fax_mailer/hotel_offer_on_sale"</span><span class="p">,</span>
<span class="ss">format: </span><span class="s2">"html"</span><span class="p">,</span> <span class="ss">variant: </span><span class="s2">"fax"</span>
<span class="n">pdf</span> <span class="o">=</span> <span class="no">WickedPdf</span><span class="p">.</span><span class="nf">new</span><span class="p">.</span><span class="nf">pdf_from_string</span><span class="p">(</span><span class="n">html</span><span class="p">)</span>
<span class="c1"># On utilise un StringIO plutôt qu'un fichier sauvegardé</span>
<span class="c1"># mais l'interface est la même `#read()` pour accéder au contenu</span>
<span class="no">StringIO</span><span class="p">.</span><span class="nf">new</span><span class="p">(</span><span class="n">pdf</span><span class="p">)</span>
<span class="k">end</span>
</code></pre></div></div>
<p>Là nous avons maintenant une chaîne de caractère qui contient le code
PDF, que nous embarquons au final dans un <code class="highlighter-rouge">StringIO</code> afin qu’elle se
comporte comme un descripteur de fichier.</p>
<p>Et voilà !</p>
<h2 id="optimiser-du-rendu">Optimiser du rendu</h2>
<p>Le fax n’est pas une technologie qui apporte une grande qualité,
surtout à l’arrivée sur des vieilles machines.</p>
<p>Pour une meilleure lisibilité, je vous conseille une page sur fond
blanc, avec du texte suffisamment gros, écrit en noir.</p>
<p>Si vous avez un logo, utilisez la version monochrome que votre graphiste
aura spécialement préparée (si vous travaillez avec
<a href="http://www.stpo.fr">STPO</a>, il y pense à chaque fois).</p>
<p>Evitez les ombres portées (de texte ou de bloc), éviter les traits très
fins, les dégradés de couleur…</p>
<p>Pour avoir un bon rendu au niveau du PDF, utilisez une feuille de style
et une mise en page simple. Dans mon cas, c’était déjà très simple au
départ car le template était optimisé pour un rendu dans un client mail,
donc je n’ai presque rien modifié.</p>Dans toute ma vie, j’ai du envoyer ou recevoir moins de fax que j’ai de doigts à toutes mes mains (et contrairement à certains, ça ne me fait que 10 doigts). En plus, en bon artisan du web, ce genre de technologie d’avant me fait plutôt rire qu’autre chose.RoomRoom (ex. Troc de Chambre) ; le dernier né2015-02-11T16:09:40+01:002015-02-11T16:09:40+01:00https://jeremy.lecour.fr/blog/2015/02/11/roomroom-ex-troc-de-chambre-le-dernier-ne<p>Je vais faire comme chez moi et je ne vais pas me gêner pour vous parler un peu du dernier projet sorti de chez <strong>Autrement</strong>, la boîte où je bosse depuis plusieurs années :</p>
<p><strong><a href="https://www.roomroom.com/">RoomRoom</a></strong>, où comment <em>revendre sa chambre d’hôtel non-annulable et trouver des bons plans à prix réduits</em>.</p>
<p><img src="/blog/assets/roomroom_concept.png" alt="Revendez votre réservation d'hôtel" class="center-image" /></p>
<p>En plein marasme d’automne, on a eu l’idée, on l’a travaillée, mise à l’épreuve de notre milieu et on a décidé de se lancer dans le développement d’une version bêta pour la tester en vrai.</p>
<p>Un grand nombre de réservations d’hôtels ont des conditions qui les rendent non-annulables et/ou non-remboursables. Changement de planning, incident, maladie … sont autant de raisons qui empêchent trop souvent de profiter de ces réservations. Tout ou partie du prix payé est perdu. Pourquoi ne pas revendre cette réservation (lorsque les conditions le permettent), moins cher pour les rendre attractives, et récupérer une partie de la perte ?</p>
<p><img src="/blog/assets/roomroom_offres.png" alt="roomroom_offres" title="Un exemple d'offres en ligne" class="center-image" /></p>
<p>C’est ce que nous avons voulu vérifier par nous mêmes. Et comme on a un peu d’expérience sur le sujet des hôtels en ligne et du dev web, on a réussi à lancer une bêta en peu de temps.</p>
<p>Voilà quelques éléments plus ou moins techniques pour les curieux :</p>
<h3 id="digitalocean-puis-evolix">DigitalOcean puis Evolix</h3>
<p>On a voulu tester une plateforme très bon marché, quasi prête à l’emploi et ressemblant plus ou moins à du <em>cloud.</em></p>
<p>C’est sûr que 10$/mois pour une machine permettant de faire tourner un petit site, tout en ayant la main complètement sur le système sous-jacent, c’est alléchant. Malheureusement, le bilan n’est pas si positif que ça. C’est probablement notre manque d’expérience dans l’automatisation … qui n’a pas aidé.</p>
<p>On va revenir à nos amours habituelles, chez <a href="http://www.evolix.fr">Evolix</a>, qui gère hyper bien nos serveurs dédiés depuis le début.</p>
<h3 id="ruby-on-rails-42">Ruby on Rails 4.2</h3>
<p>On est assez rôdé sur Rails, le choix était donc assez simple, mais c’est bien de temps en temps de lancer un projet vierge sur la dernière version d’un framework, sans le poids de l’existant, et de pouvoir tester les bonnes pratiques du moment.</p>
<h3 id="postgresql-93">PostgreSQL 9.3</h3>
<p>Utilisateurs principalement de MySQL et un petit peu de SQLite, on savait depuis longtemps que PostgreSQL avait des choses intéressantes à proposer. On a donc sauté le pas, un peu lutté au début, mais on est bien content du résultat. Ça vaut le coup. Surtout que Rails 4.x exploite vraiment de plus en plus les spécificités de PostgreSQL.</p>
<h3 id="mailjet">Mailjet</h3>
<p>Pour le moment, c’est <a href="https://fr.mailjet.com">Mailjet</a> qui gère la partie “envoi des mails”. je ne suis pas un fan absolu, mais ça fait le boulot. Et puis c’est une boîte française, donc j’apprécie de les faire bosser.</p>
<h3 id="mangopay">MangoPay</h3>
<p>Un point important de RoomRoom ; nous sommes <strong>tiers de confiance</strong> entre l’achat sur le site et le paiement du vendeur une fois le séjour passé.</p>
<p>Il était évidemment hors de question de tout gérer nous-mêmes, pour des raisons techniques et légales. On a choisi de travailler avec <a href="https://www.mangopay.com">MangoPay</a> qui propose une API bien fichue qui permet de gérer des paiements entrants (par CB), des paiements sortants (virements SEPA) et tous les transferts internes qu’on souhaite au niveau de portefeuilles électroniques.</p>
<p>Le coût n’est pas négligeable (1,8% + 18cts, pour chaque paiement entrant) mais la richesse et la facilité de prise en main de l’API en valent le coup, du moins tant qu’on ne gère pas des millions d’euros.</p>
<p>Dans un contexte légal européen, les contraintes sont assez fortes, mais apportent une vraie confiance dans le système. Le dossier d’ouverture de compte est épais et riche, mais ça aussi, ça vaut le coup.</p>
<h3 id="ssltls-et-certificats-x509">SSL/TLS et certificats X.509</h3>
<p>Pour un site de e-commerce qui manipule des données personnelles, il faut bien proposer un sécurisation des échanges. L’acquisition de compétence sur le sujet m’a poussé à l’écriture d’un guide complet sur la <a href="http://jlecour.github.io/ssl-gandi-nginx-debian/">mise en place d’un certificat SSL/TLS</a>.</p>
<p>Au final, <strong>toute la navigation est en https</strong>, avec le maximum de ce qu’on sait faire à ce jour en terme de sécurité.</p>
<h3 id="un-thème-pas-cher">Un thème pas cher</h3>
<p>Pas moyen de se lancer dans une grosse phase de webdesign, identité visuelle, etc. sans savoir si l’idée va plaire. On a acheté un thème pas cher, qu’on a légèrement adapté. C’est bien sûr plein de défauts, mais ça donne un résultat assez propre, compatible, responsif … en peu de temps.</p>
<p>Il sera toujours temps de changer plus tard si la phase de beta-test est concluante.</p>
<h2 id="la-suite-du-projet">La suite du projet</h2>
<p>Actuellement on est clairement en version bêta. On a <strong>un produit qui marche pour de vrai ; vous pouvez vendre, vous pouvez acheter et tout se passera bien</strong>. Mais les fonctionnalités sont limitées et on va devoir faire beaucoup de choses à la main.</p>
<p>On va continuer à ajouter des fonctionnalités, polir l’interface utilisateur, enrichir notre compréhension des singularités de la réservation hôtelière en ligne, tisser des relations avec les acteurs de l’industrie pour favoriser l’adhésion à l’idée.</p>
<p>On va aussi beaucoup écouter nos premiers clients et utilisateurs, communiquer sur les réseaux pour faire connaître l’idée.</p>
<p>Toute l’équipe d’<a href="http://www.autrementleblog.fr">Autrement</a> est remontée à bloc, et ça fait du bien.</p>
<p><strong>Mise à jour, 4 mai 2015</strong> : j’ai modifié l’article et la capture d’écran, vu que <strong>Troc de Chambre</strong> a été rebaptisé <strong>RoomRoom</strong>.</p>
<p><img src="/blog/assets/roomroom_presse.png" alt="roomroom_presse" class="center-image" /></p>
<hr />
<h2 id="commentaires">Commentaires</h2>
<p><a href="http://booking.com">Juan</a> <span class="date">2015-03-14 20:45:13</span></p>
<blockquote>
<p>Trop tard les gars, vous êtes doublés par un groupe plus important…
se lancer dans un concept pareil sans même connaitre la réservation hôtelière, les contraintes légales et surtout le business lié aux échanges d’espace chambre entre particuliers est plutôt une erreur assez grossière.
aucun travail de réflexion derrière votre plateforme, et aucun travail créatif.
Malheureusement en retard sur d’autres plateformes déjà existante avec un budget faramineux..
Il ne faut pas laisser rentrer l’amateurisme partout.</p>
</blockquote>
<p><a href="https://jeremy.lecour.fr">Jérémy Lecour</a> <span class="date">2015-03-14 23:33:08</span></p>
<blockquote>
<p>Salut Juan</p>
<p>Ton commentaire me laisse penser que tu ne nous connais pas, et pour sûr tu ne sais pas quel travail nous avons fait en amont du lancement de TrocDeChambre (qui s’appelle désormais RoomRoom).</p>
<p>Je ne sais pas quelle est ta relation avec Booking.com. Si tu es de la maison, cherche notre historique. Sinon, renseigne toi un peu plus.</p>
<p>Et puis si tu sais des choses qui ne sont pas de notoriété publique, mais que tu souhaites nous en parler plus directement, je suis tout à ton écoute.</p>
</blockquote>Je vais faire comme chez moi et je ne vais pas me gêner pour vous parler un peu du dernier projet sorti de chez Autrement, la boîte où je bosse depuis plusieurs années :